INTERVIEW DE JACQUES MIOTTI – SADE

Partenaire depuis 2018

130 véhicules et équipements vendus en 2024 par la SADE avec Agorastore

1,2 M€ de volume de ventes en 2024 pour l'ensemble de la SADE

Depuis sa création, la SADE (Société Auxiliaire des Distributions d’Eau) joue un rôle clé dans la conception, la construction, la réhabilitation et l’entretien des réseaux d’eau et d’énergie ainsi que des infrastructures souterraines. Jacques Miotti, Responsable du parc Centre-Est, nous fait part de son expérience dans la gestion responsable de ses équipements et revient plus en détail sur sa collaboration avec Agorastore.

Quel est votre rôle au sein de la SADE ?

Je suis le Chef de parc pour la région Centre-Est. Mon rôle est de m’occuper de l’ensemble du matériel qui se trouve dans ma région. La zone sur laquelle j’opère comprend pas moins de 22 départements, qui se trouvent dans tout le centre et l’est de la France. Sur l’ensemble de ces territoires, je gère de nombreux matériels, pour garantir l’efficacité des salariés de la SADE.

Le matériel que j’ai à ma charge va de la tronçonneuse à la pelle de 50 tonnes. Je m’occupe de définir précisément nos besoins en matériel, en formulant un cahier des charges précis et je gère évidemment les commandes et la réception des matériels neufs. Par la suite, j’assure le suivi de chaque pièce, tout au long de sa durée de vie, avec une maintenance rigoureuse.

Quels sont vos principaux objectifs ?

Je dois m’assurer de mettre à disposition un parc de matériel aux meilleures normes d’usage et de sécurité, en m’assurant que chaque dispositif ait passé les contrôles nécessaires, à commencer par les contrôles techniques obligatoires ou encore le passage aux mines pour les camions. Il s’agit d’un contrôle annuel pour les véhicules lourds. Finalement, tout l’enjeu, c’est de garantir la meilleure maintenance, au meilleur coût.

Aujourd’hui, à quoi ressemble votre flotte de véhicules et d’équipements ?

Entre les véhicules et le matériel, j’ai un parc assez considérable à gérer. Grosso modo, en ce qui concerne les poids-lourds, il faut compter une quarantaine de véhicules. Pour ce qui est des véhicules utilitaires, tout confondu – petits, moyens, gros – on arrive à environ 150 ou 160 engins et enfin, une soixantaine de véhicules 5 places destinés au personnel d’encadrement. Mais bien-entendu, ces chiffres sont amenés à varier. 

À tout cela s’ajoutent l’ensemble des machines utilisées par les professionnels du secteur, comme les pelles hydrauliques ou encore les chargeurs, on monte en moyenne à 120 dispositifs. Je collabore avec de nombreux corps de métiers au quotidien et, de fait, je suis amené à répondre à des demandes extrêmement variées.

Quelles sont les principales problématiques auxquelles vous êtes confronté dans la gestion quotidienne du parc matériel ?

Aujourd’hui, je n’ai pas de véritables problématiques techniques, car j’ai de nombreuses années d’expérience et que je sais répondre aux différentes requêtes assez rapidement et sans trop de difficultés. Cependant, dans un grand groupe tel que le nôtre, où l’organisation est très horizontale, il peut parfois y avoir des enjeux organisationnels et humains. De temps en temps, cela peut s’avérer un peu compliqué de programmer les différentes tâches de chacun, notamment en matière de maintenance. Nous sommes souvent obligés de prendre beaucoup d’avance sur les différentes directives. Il ne faut pas oublier que sur la gestion du parc, nous sommes une petite équipe : 7 personnes opérationnelles au plus, pour répondre aux problématiques de plus de 500 personnes. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de solutions rapides et efficaces dans la gestion du travail au quotidien.

À quel moment décidez-vous qu’un équipement ou un véhicule doit sortir du parc ?

En premier lieu, c’est moi qui juge si un véhicule doit ou non quitter notre parc. Lorsque j’estime que celui-ci subit un taux d’immobilisation trop important, du fait de pannes répétées, par exemple, ou encore qu’il présente un coût de maintenance et d’entretien considérable. Je m’en remets donc à mon jugement, avant d’en informer les services compétents au sein de l’entreprise. La démarche interne est bien huilée et tout cela se fait assez rapidement. 

Lorsque j’ai estimé que tel ou tel matériel ne devait plus être exploité pour des raisons techniques, il me suffit de procéder à ce que l’on appelle une « demande de réforme ». Il s’agit d’un formulaire à remplir, qui mentionne l’ensemble du pédigrée du matériel, sa date d’achat ainsi que les raisons de la réforme et les justificatifs nécessaires, si besoin. Ensuite, je dois apporter quelques réponses élémentaires à propos du matériel concerné : « est-ce que je le vends ? », « est-il vendable ou non ? », « à combien j’estime en moyenne son prix de vente ? », etc. 

Le directeur du matériel peut ensuite signer ou non ce formulaire. Jusqu’à aujourd’hui, l’ensemble de mes demandes ont toujours été validées, car elles étaient amplement justifiées. Une fois toute cette démarche terminée – ça prend en moyenne entre deux et huit jours – le matériel passe automatiquement en statut réformé et je peux engager le processus de vente.

Pourquoi avoir choisi Agorastore pour vendre vos équipements inutilisés ? Utilisiez-vous d’autres méthodes de vente avant cela ?

En réalité, c’est le groupe SADE qui a choisi Agorastore, il y a de cela plusieurs années, au moins six ans. Auparavant, je me chargeais de revendre le matériel moi-même. Je m’occupais de rechercher de potentiels acheteurs, avant de leur délivrer le matériel clés en main. C’étaient essentiellement des professionnels et mes obligations se résumaient au fait d’être payé. 

Cependant, depuis que je ne m’occupe plus de cette partie du travail et que je passe par Agorastore, je gagne un temps considérable. Par ailleurs, je dois avouer qu’on vend le matériel plus cher que ce que je ne le vendais avant, sans passer par le système des enchères. Ça optimise largement le montant de nos ventes. Je pourrais pas vendre aussi cher en procédant comme je le faisais par le passé.

Comment se passe concrètement la préparation des ventes aux enchères sur la plateforme ?

Là encore, je ne délègue rien, je suis seul à m’en occuper. Avant une vente, j’essaye, dans la mesure du possible, de ramener le matériel vers moi, de façon à l’avoir sous les yeux. De cette façon, je peux voir son état en direct et être au point sur l’intégralité des caractéristiques techniques et visuelles. C’est ce qui me permet de remplir les fiches de la manière la plus complète possible. Je cherche toujours à être parfaitement exhaustif lorsque je souhaite faire passer un bien aux enchères : plus vous êtes complet et juste – en fournissant le plus de détails possible – plus vous avez de chance d’attirer des acheteurs éventuels et de faire monter les enchères. Bien-sûr, j’intègre un maximum de photos claires. Finalement, je réalise que sur la somme de matériel que je vends, je reçois très peu de questions et de demandes complémentaires, car il y a déjà de nombreuses précisions. Les acheteurs ont rarement besoin de plus. Passer un peu plus de temps à la préparation de ses annonces, en réalité, c’est une démarche 100 % gagnante en termes de temps : en prenant 10 minutes de plus à travailler son annonce, on gagne un temps considérable par la suite, en n’ayant pas à répondre à une multitude de sollicitations de la part des acheteurs intéressés.

Quels avantages précis trouvez-vous aux enchères en ligne par rapport aux méthodes traditionnelles ?

Parmi tous les avantages que je peux y trouver, c’est surtout le prix de vente qui fait la différence. Certains matériels partent à la « cote d’amour », comme on dit, ni plus, ni moins. En revanche, sur d’autres ventres, je peux obtenir jusqu’à deux fois le prix de ce que je pouvais obtenir par le passé, en vendant par moi-même. 

Le plus, avec Agorastore, c’est aussi le fait qu’on soit un protégé des réclamations fallacieuses. Heureusement, cela m’arrive très rarement, car je joue toujours la carte de l’ultra-transparence dans mes annonces : s’il y a un défaut, je n’hésite pas à le mentionner et les acheteurs qui viennent chercher leur matériel ne sont jamais surpris. Cependant, le fait de gagner un niveau de protection supplémentaire « au cas où », c’est toujours rassurant lorsqu’on vend un bien.

Vous avez vendu 26 biens avec Agorastore en 2024. Quel usage a été fait des recettes issues de ces ventes ?

De mémoire, j’ai réalisé environ 110 000 euros de bénéfices de ventes pour ma région. Ce qui n’est déjà pas mal (rires). Les ventes sont ensuite rétrocédées à mon service, pour le rachat de matériels neufs, de pièces ou encore d’outils. Ça rentre dans le budget de fonctionnement du service matériel et je fais en sorte de réinjecter cet argent de manière rationnelle.

Quel message aimeriez-vous faire passer à d’autres entreprises qui hésitent encore à vendre leurs équipements aux enchères en ligne ?

Le message est simple, il ne faut pas qu’ils hésitent, ils peuvent y aller en toute tranquillité d’esprit ! C’est simple, pratique, efficace et rentable. En bref, tout ce qu’il faut lorsque comme moi, on a déjà de nombreuses missions à charge.

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