INTERVIEW DE CÉLINE LUGNIER

Partenaire depuis 2013

394 043 € de volume de vente en 2024 :
- 199 099 € pour la ville de Reims
- 194 944 € pour la CU du Grand Reims

271 ventes en 2024

Programme “Meilleur Vendeur 2024” :
- Trophée Or pour la ville de Reims
- Trophée Or pour la CU du Grand Reims

La ville de Reims et la Communauté urbaine du Grand Reims ont vendu près de 3 000 véhicules et biens d’équipement avec Agorastore depuis 2013. 

Cette année, elles ont remporté un trophée en catégorie Or dans le cadre de notre programme “Meilleur Vendeur”. Ce programme récompense les collectivités engagées dans l’établissement d’un modèle économique privilégiant la réemploi et le recyclage.

Nous revenons sur cette longue collaboration avec Céline Lugnier, Directrice adjointe des Moyens Généraux, Chef du service Achats et Approvisionnements de la Communauté urbaine du Grand Reims :

Comment avez-vous connu Agorastore et nos services ?

En 2012, notre Directeur Général des Services, qui venait de Lyon, connaissait déjà Agorastore qui a été créé là-bas. À cette époque, nous avions même rencontré la ville d’Angers qui travaillait avec vous, afin d’échanger sur leur expérience, et depuis, nous renouvelons le marché tous les 4 ans.

Vous avez vendu des biens très diversifiés avec Agorastore : voitures, véhicules utilitaires, équipements pour l’entretien de la ville et des espaces verts, matériels scolaires… Comment expliquez-vous cela ?

Tout d’abord, parce que nous avons deux entités, la ville de Reims et la Communauté urbaine du Grand Reims. Et historiquement, beaucoup de compétences sont gérées en régie. C’est le cas, par exemple, de l’eau et de l’assainissement. 

En 10 ans, nous avons rencontré toutes les directions de la ville, afin de les convaincre de nous donner leurs matériels, plutôt que de les rendre aux fournisseurs dans le cadre d’un marché. C’est pourquoi nous avons un matériel très diversifié à gérer et à céder.

Comment vous organisez-vous pour l’orchestration de toutes ces ventes ?

Nous fonctionnons par vagues de ventes. Il y en a une tous les deux mois. Nous donnons les dates en amont aux directions et nous leur demandons s’ils ont du matériel à vendre. Une fois que le matériel est recensé, nous lançons la vente. 

Il est essentiel d’avoir un rythme régulier pour les ventes, car nous travaillons avec des régies et nous avons un travail préparatoire important en amont de chaque cession. Ce rythme et ce procédé rodé permettent de garder les ventes présentes dans l’esprit de tous nos collaborateurs.

Quelles sont les principales motivations de ces ventes ? 

Les directions ont besoin d’espace. Lorsqu’un matériel doit partir, il faut s’en séparer rapidement et libérer de l’espace disponible.

Nous sommes également impliqués dans l’économie circulaire et la vie citoyenne. Nous pouvons vendre à des tarifs très avantageux pour les acquéreurs, comme dernièrement des bureaux à une start-up locale, car nous souhaitons les soutenir et créer le moins de déchets possibles. 

Pouvez-vous décrire le processus de mise en vente d’un véhicule ou d’un équipement ? 

Ma collaboratrice, Mme Ducrot, gère toutes les ventes. Elle se rend sur place pour prendre les photos des biens concernés, rédige les annonces et les met en ligne. Elle reçoit ensuite les acquéreurs pour les paiements si besoin.

Régulièrement, elle se rend sur site pour les retraits. Cela crée du lien avec nos acheteurs qui sont parfois déjà connus de nos services pour avoir réalisé d’autres achats. Ces échanges informels nous permettent de savoir ce qu’ils recherchent et de leur parler des prochaines ventes.

Comment communiquez-vous sur vos ventes auprès des acheteurs ? 

Nous mettons en avant nos différentes cessions sur les sites de la ville et de la CU du Grand Reims, sur les réseaux sociaux (facebook surtout) et également dans notre lettre d’information dédiée aux ventes qui est envoyée aux personnes abonnées. 

En complément de ce dispositif, nos ventes sont souvent relayées dans la presse régionale et sur les radios locales. C’est très important, car cela permet de faire connaître notre démarche localement. Nous souhaitons avoir un maximum d’acheteurs provenant de la Communauté urbaine ou de la Région.

Comment gérez-vous les questions ou les visites des acquéreurs potentiels ?

Nous avons beaucoup de questions, mais peu de visites. Nous essayons d’être le plus précis et transparent possible dans la description de nos biens, afin de ne pas créer de déception sur l’état des produits vendus. 

Cette transparence est essentielle pour ne pas créer de mauvaises surprises et des annulations de vente.

Quelle est votre stratégie pour une vente réussie ? 

Nous mettons des prix de départ très bas, car nous savons que cela permet de mieux faire fonctionner les enchères ensuite. 

Il y a aussi des enjeux de saisonnalité à prendre en compte, le matériel d’entretien des espaces verts se vend bien mieux au printemps. Enfin, nous essayons de vendre rapidement, afin que le matériel ne se détériore pas. Notre objectif est qu’il ne bouge pas entre le moment où nous l’avons vu et le moment où il part chez l’acheteur. 

Est-ce que le retrait des biens s’effectue sans problème ? 

Les retraits sont parfois longs. Normalement, les acquéreurs ont 15 jours pour venir chercher leur bien. C’est parfois compliqué et lourd à gérer, car les acheteurs ne respectent pas toujours ce délai. S’ils parlent une langue étrangère, cela peut également complexifier nos échanges et l’organisation des retraits qu’ils se fassent en personne ou via un transporteur.

Avez-vous d’autres circuits pour céder ou donner votre matériel ?

Pour le mobilier invendus nous travaillons également avec l’association Envie qui aide des personnes en insertion à retrouver un emploi stable.

Est-ce qu’il y a des produits qui se vendent mieux que d’autres ? 

Oui, par exemple les véhicules légers et les utilitaires, ainsi que les équipements d’entretien des voiries comme les balayeuses.

Quels points aimeriez-vous améliorer concernant vos enchères en ligne ?

Aujourd’hui, nous aimerions avoir la possibilité de restreindre nos ventes aux acquéreurs professionnels. Nous le faisons déjà avec les véhicules, car ils ne passent pas toujours les contrôles techniques. Nous aimerions que cela soit également possible sur d’autres catégories de produits (équipements de voiries ou d’entretien d’espaces verts), car cela rassure nos différentes directions.

À quoi servent les recettes de vos ventes ?

Les recettes partent toutes au budget global de la collectivité.

Une vente vous a-t-elle marquée en particulier ? 

Oui, je me souviens de la vente d’un bibliobus qui a été acheté par un centre équestre. Ils l’ont transformé en van pour mini-chevaux. C’était très original comme seconde vie ! 

Dernièrement, nous avons vendu beaucoup de matériel sportif car celui-ci a été remplacé pour accueillir  l’équipe de Grande-Bretagne pour leurs entraînements lors des Jeux Olympiques.

Plus généralement, nous aimons beaucoup vendre du mobilier scolaire qui sera à nouveau utilisé dans des écoles en France ou à l’étranger.

👉 Retrouvez ici toutes les cessions de biens de la ville de Reims et de la Communauté urbaine du Grand Reims

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