acteurs vertueux

Face à l’urgence écologique, aux évolutions réglementaires (décret tertiaire, ZAN…) et à la pression budgétaire, les collectivités locales sont appelées à transformer en profondeur leur gestion du patrimoine immobilier. Cette transformation passe non seulement par des arbitrages techniques ou financiers, mais aussi — et surtout — par le choix des bons partenaires.
Des partenaires capables d’intégrer les enjeux sociaux, environnementaux et territoriaux dans chaque projet, à chaque étape.

 

On les appelle parfois acteurs vertueux. Mais qui sont-ils ? Comment les reconnaître ? Et surtout, à quel moment les mobiliser pour qu’ils aient un impact réel et durable sur vos projets ?

Qu’est-ce qu’un acteur vertueux ?

Un acteur vertueux est bien plus qu’un prestataire efficace. C’est une structure — entreprise, association, coopérative — qui agit dans le respect de l’intérêt général et en cohérence avec les missions publiques des collectivités.

« Un acteur vertueux ne se contente pas de respecter un cahier des charges technique. Il partage une vision compatible avec les finalités publiques et surtout, il les comprend. »
Julia Helissey, Responsable de Projet Immobilier Public chez Agorastore

Ces partenaires peuvent s’engager sur plusieurs dimensions :

  • Environnementale : performance énergétique, matériaux biosourcés, énergies renouvelables
  • Sociale : insertion professionnelle, accessibilité, égalité des chances
  • Territoriale : ancrage local, réemploi du foncier, participation citoyenne

Leur utilité dépasse donc la simple exécution de travaux ou d’études : ils participent activement à redonner du sens et de la valeur au patrimoine public.

Comment les reconnaître ?

Les acteurs vertueux ne se distinguent pas seulement par leurs intentions, mais aussi par leur capacité à formuler des engagements clairs, mesurables et suivis dans le temps.

« Un partenaire engagé documente ses actions, s’appuie sur des indicateurs et ajuste ses pratiques. Il ne se contente pas d’un discours. »
Cécile Dargein, Responsable Expertises & Transactions Immobilières chez Agorastore

Parmi les repères utiles :

  • Bilan carbone, plan de gestion des déchets, indicateurs sociaux…
  • Certifications et labels reconnus : RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), HQE (Haute Qualité Environnementale), ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale), B Corp, Labels égalité professionnelle, diversité, tourisme & handicap…

Ces labels ne sont pas une fin en soi, mais ils aident à objectiver l’engagement des partenaires — à condition qu’ils soient adaptés au secteur et délivrés par des organismes crédibles.

« Les labels sont des indicateurs pour savoir quoi chercher chez vos partenaires. Ils peuvent concerner la transition énergétique, mais aussi l’inclusion, l’égalité ou l’accessibilité. »
Mélanie Palfray, Consultante-formatrice confirmée RSE/CSRD

À chaque étape, des partenaires pour vous accompagner

Une gestion durable du patrimoine s’envisage dans la durée. À chaque moment-clé de votre projet, vous pouvez mobiliser des acteurs engagés pour maximiser l’impact positif de vos actions.

1/ Mieux connaître son patrimoine

Première étape incontournable : l’état des lieux. Inventaire, audit énergétique, diagnostic d’usage… Des établissements publics comme le Cerema ou les EPF, mais aussi des bureaux d’études spécialisés, peuvent vous aider à identifier les leviers de transformation.

2/ Définir une stratégie patrimoniale

Il s’agit ici d’aligner les objectifs du territoire avec la soutenabilité financière et les enjeux environnementaux. Des programmistes et urbanistes comme l’Agence 360 ou l’Agence Dedale peuvent vous accompagner pour formuler des choix cohérents.

3/ Rénover, entretenir, transformer

Rénovation thermique, reconversion d’usage, amélioration de la performance : cette phase peut mobiliser des entreprises écoresponsables labellisées RGE, des groupements d’insertion, ou encore des structures patrimoniales à vocation sociale.

4/ Réaffecter les bâtiments vacants

Avant de vendre, pourquoi ne pas réutiliser un bâtiment à court ou moyen terme ? L’occupation temporaire, sociale ou culturelle, avec des acteurs comme Plateau Urbain ou des foncières anti-spéculatives, permet de lutter contre la vacance et de reconnecter le bien au territoire.

5/ Céder en valorisant l’intérêt général

Certaines cessions peuvent être l’occasion de redonner du sens à un bâtiment en le confiant à un acteur engagé, tout en finançant d’autres projets prioritaires. Le choix du canal de vente et de l’intermédiaire devient alors stratégique.

6/ Réinvestir les recettes dans des projets utiles

Tiers-lieux, logements sociaux, rénovation d’écoles… Une gestion durable ne s’arrête pas à la vente, elle se prolonge par une logique de réinvestissement au service des habitants.

Trois leviers pour enclencher une dynamique durable

Impliquer les partenaires en amont
Ne les sollicitez pas uniquement au moment des appels d’offres. Faites-les intervenir dès les premières réflexions pour structurer vos projets autour de l’impact.

Aller au-delà des critères purement techniques
Intégrez des critères d’impact social ou environnemental dans vos marchés publics. Pensez utilité locale, insertion, égalité, économie circulaire…

Valoriser les initiatives locales
Racontez vos réussites, partagez vos méthodes, impliquez les habitants. La durabilité passe aussi par une appropriation collective des enjeux.

« La gestion durable du patrimoine, ce n’est pas seulement une affaire d’écologie ou de réglementation. C’est une manière d’imaginer le rôle du patrimoine public dans la transformation de nos territoires. »
Julia Helissey

🎥 Pour aller plus loin, regardez le replay de notre webinaire “Comment identifier des acteurs vertueux pour une gestion durable de votre patrimoine immobilier ?”

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